Année : 2025

  • Algérie-Sultanat d’Oman: des relations historiques et une volonté forte de construire un partenariat stratégique privilégié

    Algérie-Sultanat d’Oman: des relations historiques et une volonté forte de construire un partenariat stratégique privilégié

    Les relations historiques entre l’Algérie et le Sultanat d’Oman ont connu une nouvelle dynamique ces dernières années à la faveur de la volonté forte des dirigeants des deux pays de faire évoluer ces relations vers des perspectives prometteuses pour construire un partenariat stratégique privilégié couvrant différents domaines au mieux des intérêts des deux pays et peuples frères.

    C’est dans ce contexte que s’inscrit la visite d’Etat qu’effectue le Sultan d’Oman, Haitham ben Tariq, à partir de ce dimanche en Algérie, où il aura des entretiens bilatéraux avec le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, sur les voies et moyens à même de renforcer les relations de coopération entre les deux pays frères et échangera les vues sur diverses questions régionales et internationales, notamment la cause palestinienne.

    Partant de la volonté et de l’ambition communes du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et de son frère, le Sultan Haitham ben Tariq, de hisser les relations fraternelles à des niveaux supérieurs, des visites officielles ont été échangées entre les deux pays.

    La visite d’Etat effectuée, en octobre dernier, par le président de la République au Sultanat d’Oman a été sanctionnée par un communiqué commun dans lequel les deux parties ont souligné leur volonté de « poursuivre le développement de la coopération bilatérale dans divers domaines au mieux des intérêts des deux pays et peuples frères ».

    A cette occasion, les deux dirigeants ont eu des entretiens dans un esprit de fraternité et d’entente traduisant « leur volonté de hisser la coopération bilatérale à la hauteur des relations fraternelles historiques ancrées entre les deux pays », se félicitant des « démarches visant à faire évoluer les relations bilatérales vers de plus larges perspectives ».

    Des orientations ont, d’ailleurs, été données à tous les secteurs pour « intensifier les contacts et l’échange de visites entre les parties concernées dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi des initiatives et programmes communs ».

    Le président de la République et le Sultan d’Oman ont également souligné « l’importance de renforcer les opportunités de partenariat dans le secteur privé, de promouvoir les échanges commerciaux et industriels et de tirer parti des marchés des deux pays et de leur position pour encourager les exportations nationales vers les marchés régionaux et mondiaux ».

    La visite du président de la République au Sultanat d’Oman a, par ailleurs, été couronnée par la signature de huit (8) mémorandums d’entente couvrant des domaines comme la promotion de l’investissement, l’organisation d’expositions, d’événements et de conférences, l’éducation, l’enseignement supérieur, l’environnement et le développement durable, les services financiers, l’emploi, la formation et l’information.

    Les deux dirigeants ont en outre salué l’initiative de création d’un fonds d’investissement conjoint omano-algérien, qui permettra de mettre en place des partenariats et des projets communs dans les domaines des énergies renouvelables, de la pétrochimie, de l’agriculture saharienne, des technologies, du tourisme et d’autres secteurs prometteurs.

    Lors de leurs échanges sur les questions régionales et internationales d’actualité, les deux parties ont souligné « l’importance de la coopération et de la coordination dans les organisations et les fora régionaux et internationaux, au service des intérêts des deux pays et du renforcement de l’action arabe commune », insistant sur « le soutien aux efforts visant à privilégier les options pacifiques et à consolider les fondements de la sécurité et de la stabilité dans la région et dans le monde, à travers l’application du droit international et le respect de la légalité internationale et des principes de justice et d’équité ».

                                   =Une activité accrue pour explorer les opportunités d’investissement=

    A la lumière du rapprochement entre l’Algérie et le Sultanat d’Oman, le volet lié à l’échange d’expériences et d’expertises a connu, lui aussi, une dynamique croissante, avec la tenue de plusieurs rencontres entre chefs d’entreprises et hommes d’affaires des deux pays pour explorer les opportunités d’investissement.

    A ce titre, le Fonds souverain algéro-omanais en cours de préparation devrait donner une « forte impulsion » aux investissements dans les deux pays.

    La visite de travail effectuée par une délégation omanaise en Algérie, en avril dernier, pour explorer les opportunités d’investissement dans le secteur des mines et de l’exploitation minière, a permis de mettre en avant la volonté des deux pays de sceller des partenariats stratégiques à long terme et d’approfondir les discussions concernant les mécanismes de mise en œuvre de projets de coopération concrets mutuellement bénéfiques.

    De plus, des perspectives de coopération prometteuses dans la production de médicaments se profilent à l’horizon. En effet, des opérateurs algériens se sont dits prêts à signer des partenariats avec la partie omanaise dans ce domaine, une démarche s’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre des conclusions de la rencontre au sommet entre les dirigeants des deux pays en faveur du renforcement des relations économiques bilatérales.

    Sur le plan culturel, l’Algérie a participé, cette année, à la 29e édition du Salon international du livre de Mascate avec 43 maisons d’éditions qui ont exposé 900 titres dans différents domaines (histoire, arts, patrimoine et littérature algérienne), renforçant ainsi les passerelles de communication entre les peuples algériens et omanais.

  • Le Sultan d’Oman effectue une visite d’Etat en Algérie

    Le Sultan d’Oman effectue une visite d’Etat en Algérie

    Le Sultan d’Oman, pays frère, sa Majesté Haitham ben Tariq, effectue, à partir de ce dimanche, une visite d’Etat de deux jours en Algérie, indique un communiqué de la Présidence de la République.

    « Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, accueille, ce jour, son frère, sa Majesté le Sultan Haitham ben Tariq, Sultan d’Oman, pays frère, qui effectue une visite d’Etat de deux jours en Algérie », lit-on dans le communiqué.

  • Déclarations attentatoires aux symboles et aux constantes de la nation: le dénommé Belghit Mohamed Amine placé en détention provisoire

    Déclarations attentatoires aux symboles et aux constantes de la nation: le dénommé Belghit Mohamed Amine placé en détention provisoire

    Le juge d’instruction près le tribunal de Dar El-Beida a ordonné, samedi, le placement en détention provisoire du dénommé Belghit Mohamed Amine, suite à ses déclarations télévisées ciblant l’identité nationale et portant atteinte aux symboles et constantes de la nation, a indiqué un communiqué du parquet de la République près le même tribunal.

    « Conformément aux dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale, le parquet de la République près le tribunal de Dar El-Beida informe l’opinion publique que suite à la large diffusion sur les réseaux sociaux d’un extrait vidéo d’une interview télévisée entre une journaliste d’une chaîne dite +Sky News Arabia+ et le dénommé Belghit Mohamed Amine, où il a déclaré que l’amazighité serait un projet franco-sioniste, et vu que ces propos constituent une violation des principes fondamentaux de la société algérienne, consacrés par la Constitution, et une atteinte flagrante à une composante essentielle de l’identité nationale, ainsi qu’à l’unité nationale et aux symboles et constantes de la nation, le parquet de la République a ordonné, le 1 mai 2025, l’ouverture d’une enquête préliminaire et l’arrestation du suspect », a précisé la même source.

    « En date du 3 mai 2025, le mis en cause a été déféré devant le parquet, qui a engagé des poursuites judiciaires à son encontre à travers l’ouverture d’une information judiciaire pour : crime d’atteinte à l’unité nationale par un acte ciblant l’unité nationale aux fins de porter atteinte aux symboles de la Nation et de la République, délit d’atteinte à l’intégrité de l’unité nationale, et délit de diffusion de discours de haine et de discrimination via les technologies de l’information et de la communication », selon la même source.

    « A l’issue de l’interrogatoire de l’accusé, le juge d’instruction a ordonné son placement en détention provisoire », conclut le communiqué.

  • Ciblés délibérément par l’occupant sioniste: les journalistes palestiniens tués dans une proportion jamais observée dans aucun conflit

    Ciblés délibérément par l’occupant sioniste: les journalistes palestiniens tués dans une proportion jamais observée dans aucun conflit

    Déterminée à imposer un black-out médiatique à Ghaza pour pouvoir poursuivre son génocide, l’entité sioniste ne s’est pas contentée d’interdire l’accès de l’enclave à la presse étrangère, mais elle a continué à détruire méthodiquement l’infrastructure des médias sur le territoire et à prendre délibérément pour cible les journalistes palestiniens, tués dans une proportion jamais observée dans aucun conflit des temps modernes, et dans un silence international coupable.   

    Alors que le monde célèbre samedi la Journée mondiale de la liberté de la presse, à Ghaza, le droit à l’information s’amenuise chaque jour un peu plus.

    Depuis le 7 octobre 2023, l’armée d’occupation fait preuve d’une violence sans précédent envers les professionnels des médias palestiniens, cherchant à réduire au silence, autant que possible, les témoins des crimes de guerre commis par ses troupes dans l’enclave.

    Au moins 212 professionnels des médias palestiniens ont été pris pour cible et tués par l’armée d’occupation sioniste, soit dans l’exercice de leurs fonctions ou dans le bombardement de leur domicile ou de la tente où ils s’étaient réfugiés avec leurs familles, et plus de 300 autres ont été blessés. A cela s’ajoutent les dizaines de journalistes arrêtés, torturés ou disparus.

    En avril, une vidéo d’une violence inouïe a été partagée, des milliers de fois, sur les réseaux sociaux, montrant un homme encore en vie, assis sur une chaise, en train d’être dévoré par les flammes. L’homme brûlé vif, à la suite d’une frappe de l’armée sioniste sur un camp de tentes aménagé dans la cour de l’hôpital « Nasser » à Khan Younès, au sud de Ghaza, n’était autre que le journaliste Ahmed Mansour, de la chaîne « Palestine Today ».

    Cela témoigne de la violence à laquelle s’exposent ceux qui tentent d’informer sur la réalité de la tragédie incommensurable en cours à Ghaza, et de l’impunité dont bénéficie l’entité sioniste qui cherche à les faire taire.

    Dans une déclaration à l’APS, le directeur du Forum des professionnels des médias palestiniens, Mohamed Yacine a affirmé que « pour la deuxième année consécutive, le journaliste palestinien célèbre la Journée mondiale de la liberté de la presse dans un contexte marqué par la poursuite de l’agression génocidaire sur la bande de Ghaza et contre la liberté d’informer qui s’est traduit par un bilan sanglant payé par les professionnels des médias ».

    Il a assuré, à ce titre, qu’en dépit des conditions, extrêmement difficiles et périlleuses, les journalistes à Ghaza continueront à travailler contre vents et marées, pour révéler au monde entier la réalité de l’occupation sioniste faite de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.

    « Les journalistes palestiniens veillent à documenter ces crimes au péril de leurs vies », a-t-il ajouté.

    Il a estimé que la Journée mondiale de la liberté de la presse devrait constituer, pour la communauté internationale, l’occasion de manifester sa solidarité avec le journaliste palestinien et d’œuvrer à mettre fin à cette hécatombe et à la stratégie de l’entité sioniste ciblant les professionnels des médias.

                      « Guerre ouverte » contre les journalistes palestiniens-

     

    Mohamed Yacine a regretté, dans ce contexte, le silence des organisations internationales et leur incapacité à assurer la protection des journalistes palestiniens, qualifiant cette situation de « grande tragédie » et de « honte pour l’humanité ».

    « Nous assistons aujourd’hui à l’effondrement de tous les principes du droit international », notamment la Convention de Genève qui garantit la protection des journalistes en zone de conflit, ou encore la Charte des Nations unies qui garantit la liberté d’opinion, d’expression et de la presse, a-t-il ajouté.

    Il a exhorté la communauté et les organisations internationales, notamment l’Union internationale des journalistes à œuvrer pour assurer la protection au journaliste palestinien, à préserver la liberté d’expression et à garantir le droit de s’informer, soulignant la nécessité de contraindre l’occupant sioniste à rendre compte de ses crimes à l’encontre des journalistes palestiniens. 

    De son côté, Wissam Zaghbar, membre du secrétariat général du syndicat des journalistes palestiniens, a mis l’accent sur les conditions d’exercice de la profession, de plus en plus difficiles, à Ghaza, appelant la communauté internationale à assurer la protection aux professionnels des médias palestiniens qui risquent tout pour faire parvenir au monde la vérité sur ce qui se passe dans l’enclave.

    Il a insisté, à cet égard, sur l’application de la résolution onusienne 2222 relative à la protection des journaliste et sur la levée du blocus imposé à Ghaza pour permettre l’entrée des journalistes étrangers.

    Le président du bureau médiatique du gouvernement à Ghaza, Salama Maarouf, a affirmé, quant à lui, que l’occupant sioniste a perpétré « les pires crimes » à l’encontre des professionnels des médias dans l’enclave palestinienne.

    Selon ce responsable, si les journalistes palestiniens sont systématiquement ciblés par l’armée d’occupation qui tente de les réduire au silence, c’est parce qu’ils sont témoins de ses crimes de guerre qu’ils dévoilent au monde entier pour montrer le vrai visage de l’occupation et de la souffrance qu’elle fait endurer au peuple palestinien.

    Le journaliste Mohamed Qriqaa a soutenu que l’occupant sioniste est entré « en guerre ouverte » contre les journalistes palestiniens qu’il cible « délibérément » pendant l’exercice de leurs fonctions, citant les cas de Samer Abou Deqqa, Hamza El-Dahddouh, Ismail El-Ghoul, Houssem Chebat et autres.

    Celui qui a perdu plus de 30 membres de sa famille, il y a quelques semaines, a assuré que la stratégie agressive de l’entité sioniste vis-à-vis des journalistes ne fera que « renforcer leur détermination à poursuivre leur combat » pour dénoncer les crimes que l’occupant continue de perpétrer à Ghaza.

  • Oran: journées portes ouvertes sur le Service national des garde-côtes

    Oran: journées portes ouvertes sur le Service national des garde-côtes

    Les activités des journées portes ouvertes sur le Service national des garde-côtes (SNCG), organisées par le Commandement des forces navales ont débuté, samedi, à l’occasion du 52e anniversaire de la création du SNCG, en présence du Commandant de la façade maritime ouest, le général Omar Debbiche, et du wali d’Oran, Samir Chibani, au niveau du Groupement territorial des Garde-côtes de la 2e Région Militaire.

    A cette occasion, le Commandant du Groupement de la façade maritime des Garde-côtes, le colonel Nassim Djouamâa, a déclaré que « l’organisation de ces journées d’information s’inscrit dans le cadre de la démarche de la concrétisation de la vision du haut Commandement de l’Armée nationale populaire, héritière de l’Armée de libération nationale, visant à renforcer la confiance et la communication avec les différentes franges de la société.

    Elles représentent une opportunité pour mettre en lumière les missions, les activités et les réalisations accomplies par nos forces navales grâce aux efforts et aux sacrifices de ses hommes au service de la patrie ».

    Il a ajouté que cette manifestation de deux jours a pour objectif de faire connaître le rôle vital du Service national des garde-côtes, considéré comme l’un des principaux piliers des forces navales algériennes, ainsi que ses nombreuses missions dans la surveillance et la protection des côtes algériennes et la préservation de leurs ressources et de leur environnement maritime, en veillant au respect des lois et des règlements en vigueur.

    Il a, d’autre part, affirmé que ces journées portes ouvertes « contribueront à renforcer l’image et le prestige des forces navales algériennes en tant qu’institution moderne et professionnelle, et permettront de sensibiliser à l’importance de la sécurité maritime et de son rôle dans la protection de nos intérêts économiques et environnementaux ».

    Le colonel Djouamâa a souligné que « le Service national des garde-côtes n’est pas seulement une force militaire, mais aussi une institution citoyenne œuvrant au service de la société et au renforcement du développement durable dans le domaine maritime, à travers la préservation des richesses et de l’environnement marin ».

    Le commandant de la façade maritime ouest, le général Omar Debbiche, et le wali d’Oran, Samir Chibani, ont visité une exposition mettant en valeur les différents services et les équipes constituant le Service national des garde-côtes, et ont assisté à un exercice virtuel de lutte contre un incendie à bord d’un navire.

  • L’Algérie est une et unie, son identité nationale n’est pas une matière à surenchère

    L’Algérie est une et unie, son identité nationale n’est pas une matière à surenchère

    Le Haut Commissariat à l’Amazighité (HCA) a affirmé, samedi dans un communiqué, que l’Algérie est une, unie par son Histoire, ses langues et ses valeurs, soulignant que l’identité nationale n’est ni un sujet de débat, ni une matière à surenchère.

    « Alors que l’Algérie est confrontée à des défis régionaux et internationaux complexes, certaines voix isolées persistent, en vain, à tenter de saper la cohésion de son tissu national, en véhiculant des discours de haine et en s’attaquant à l’un des piliers essentiels de son identité profonde, la composante amazighe », a indiqué le HCA, suite à la diffusion par une chaîne TV émiratie d’un programme qui a franchi toutes les lignes rouges en incitant à la haine et à la division sur le sujet des composantes de l’identité nationale algérienne.

    Le HCA a confirmé que « ces manœuvres, aussi organisées ou financées soient-elles, se heurtent à une réalité indiscutable : l’Algérie est un Etat uni avec un peuple riche de sa diversité, rassemblé autour d’une identité commune, consacrée avec clarté et fermeté par la Constitution du pays ».

    Il a également soutenu que « la sécurité nationale ne saurait souffrir d’aucune complaisance, et l’identité nationale n’est ni un sujet de débat, ni une matière à surenchère », réaffirmant que « l’Algérie est une, unie par son Histoire, ses langues, ses valeurs et l’intégrité de son territoire et quiconque parie sur le contraire ne mise que sur une illusion vouée à disparaître ».

    Le HCA a également rappelé que la « la Constitution algérienne, tant dans son préambule que dans ses articles, garantit l’unité nationale et reconnaît expressément que la langue amazighe, aux côtés de l’arabe, est une langue nationale et officielle, reflet d’une profondeur historique et civilisationnelle enracinée dans cette terre généreuse ».

    Il a, ainsi, salué « l’arsenal juridique mis en place par l’Etat pour faire face aux discours de haine, en premier lieu la loi relative à la prévention de la discrimination et de la haine, destinée à protéger l’espace public et les institutions contre toute tentative de discorde ou d’atteinte à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale du pays ».

    En outre, le HCA a assuré qu’ »il est plus que jamais temps d’assécher toutes les sources de discorde et de ne faire preuve d’aucune tolérance à l’égard de ceux qui s’en prennent à une quelconque des composantes de l’identité nationale islamique, arabe ou amazighe qui, ensemble, forment les fondements de l’identité algérienne unifiée ».

    « Le discours d’incitation ne relève pas de la liberté d’expression, mais constitue une trahison du principe du vivre-ensemble et une menace directe à la sécurité nationale », a-t-il encore affirmé, appelant à « appliquer fermement et sans hésitation l’ensemble des dispositions légales pertinentes ».

    « Nous appelons la justice à appliquer de manière stricte et rigoureuse les lois garantissant la protection de l’Etat, la sauvegarde de ses symboles, de ses fondements et de son unité nationale », a conclu le Haut Commissariat à l’Amazighité.

  • Le président de la République accorde un intérêt majeur à la presse nationale et aux métiers de l’information et de la communication

    Le président de la République accorde un intérêt majeur à la presse nationale et aux métiers de l’information et de la communication

    Le ministre de la Communication, M. Mohamed Meziane, a réaffirmé, samedi à Alger, l’intérêt majeur qu’accorde le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la presse nationale et aux métiers de l’information et de la communication.

    Dans une allocution prononcée lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, présidée par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui, le ministre de la Communication a rappelé « l’intérêt majeur qu’accorde le président de la République à la presse nationale et aux métiers de l’information et de la communication » comme en témoigne, a-t-il dit, « la consécration de la tradition des entrevues périodiques accordées aux médias pour éclairer l’opinion publique ».

    « Les hautes autorités du pays ont placé parmi leurs priorités la promotion de l’environnement médiatique pour une presse libre, responsable, plurielle, indépendante et respectueuse des règles de professionnalisme et de l’éthique et de la déontologie de la profession, au service d’une pratique démocratique à l’abri de toute forme de dérive », a ajouté M. Meziane.

    Passant en revue les principaux acquis réalisés récemment dans le secteur, le ministre a mis en avant la volonté de l’Etat de relancer le Fonds d’aide à la presse en tant que mécanisme pour « la mise en œuvre de sa politique de soutien à la presse sous toutes ses formes et le développement des aptitudes des journalistes », en veillant à « élargir ses bénéficiaires à l’ensemble des médias audiovisuels, électroniques et de la presse écrite, aussi bien publics que privés, afin que les médias nationaux puissent produire des contenus médiatiques de qualité ».

    Après avoir rappelé la promulgation du décret présidentiel fixant le statut et le mode de rémunération applicable au président, aux membres et au secrétaire général de l’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA), M. Meziane a annoncé le lancement par le ministère d’une plateforme électronique interactive visant à « renforcer la communication avec les différents acteurs de la scène médiatique » et à « améliorer la qualité du contenu informationnel ».

    Evoquant la guerre médiatique visant à salir l’image de l’Algérie, à freiner son processus de développement et à semer la confusion par la diffusion de fausses informations, le ministre de la Communication a renouvelé son appel aux médias nationaux à « la mobilisation pour contrer cette agression médiatique éhontée dans le cadre d’un front médiatique uni ».

    Saluant l’adhésion de la corporation médiatique à la démarche de création de ce front uni, M. Meziane a affirmé que « la prise de conscience des professionnels du secteur de l’information et de la communication est à la hauteur des défis actuels et des exigences de la phase historique sensible que traverse notre pays ».

    « Les chantiers lancés par le secteur et ceux qui le seront bientôt appellent un engagement de la corporation pour promouvoir le système national d’information et lui permettre de s’acquitter de ses missions avec professionnalisme et efficacité », a expliqué le ministre.

  • L’Algérie ne cessera d’appeler à une unité de la position arabe

    L’Algérie ne cessera d’appeler à une unité de la position arabe

    Le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil a affirmé, samedi à Alger, que l’Algérie ne cessera d’appeler à une unité de la position pour défendre les intérêts et protéger les acquis de la Nation arabe.

    « Notre vénération, en Algérie, pour l’unité en tant qu’outil fondamental de la victoire, découle de notre expérience historique et de notre triomphe contre le colonialisme français par la force de l’unité à laquelle a appelé la proclamation du 1er novembre 1954 », a déclaré M. Goudjil, dans une allocution, prononcé en son nom, par le président du groupe parlementaire du tiers présidentiel, M. Saad Arrous, à l’ouverture du 38e Congrès de l’Union interparlementaire arabe (UIPA).

    « Sur la base de ce principe, nous estimons qu’il est de notre devoir constant de rappeler à nos frères et amis l’essence de l’expérience révolutionnaire algérienne, fondée sur l’unité et la vigilance face à toutes les pratiques visant à la déstabiliser », a-t-il poursuivi.

    Tout en rappelant « le parrainage, sous la supervision du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, de l’accord d’unité et de réconciliation nationale palestinienne », le président du Conseil de la nation a indiqué que l’Algérie « a constamment appelé à sa mise en œuvre, réorientant l’attention sur l’unique objectif de la lutte pour la liberté et l’indépendance, notamment après l’escalade de l’agression sanguinaire sioniste à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés qui a conduit à un génocide atroce ne faisant aucune distinction entre les factions ».

    M. Goudjil a salué « le soutien arabe aux efforts menés par la diplomatie algérienne, sous la direction et la supervision du président de la République, depuis que l’Algérie a pris son siège (non permanent) au Conseil de sécurité des Nations unies, pour mettre fin à l’effusion du sang en Palestine et repousser les solutions alternatives sionistes à la question palestinienne et pour permettre à la Palestine d’obtenir un statut de membre à part entière à l’ONU ».

    Il a, en outre, exprimé « la fierté de l’Algérie d’abriter cette édition de la conférence de l’Union interparlementaire arabe, ainsi que toute initiative allant dans le sens du renforcement de la coopération entre Etats et peuples arabes afin de rechercher des solutions aux principales questions du monde arabe face à un contexte régional et international particulièrement tendu et dangereux ».

    « Il est regrettable de devoir constater la gravité du tournant que traverse la Nation arabe, à travers les tentatives acharnées et systématiques de liquidation de sa cause principale: la Palestine », a-t-il déploré.

    Après avoir plaidé pour la poursuite du consensus de la coopération et de la coordination arabo-arabe, M. Goudjil a qualifié de « crucial » le rôle des parlementaires arabes dans « la mobilisation du soutien international à la cause palestinienne et à toutes les causes justes dans la région arabe, conformément aux lois de la légitimité internationale et en s’appuyant sur les mécanismes de la diplomatie parlementaire pour révéler les vérités ».

    A ce titre, ce Congrès constitue , a-t-il dit, « une opportunité pour discuter des questions stratégiques influant sur le monde arabe, à la lumière des mutations régionales et internationales ainsi que des grands défis de l’heure, notamment les mutations déplorables de la question palestinienne et des agressions continuelles que subit le peuple palestinien sur son propre territoire, en particulier à Ghaza ».

    « L’enjeu étant d’adopter des recommandations au diapason des responsabilités historiques qui incombent aux parlements arabes », a-t-il conclu.

  • L’Algérie plaide pour une action arabe commune en faveur des causes décisives

    L’Algérie plaide pour une action arabe commune en faveur des causes décisives

    L’Algérie a appelé, samedi par la voix du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Brahim Boughali, à une action arabe commune en faveur des causes décisives, notamment la cause palestinienne.

    S’exprimant à l’ouverture des travaux du 38e Congrès de l’Union interparlementaire arabe (UIPA), placé sous le thème « Rôle de l’UIPA à la lumière des mutations régionales et internationales », M. Boughali, qui préside l’union pour un second mandat, a affirmé que « l’Algérie plaide pour une action arabe commune, fondée sur le renforcement du rôle parlementaire en tant que mécanisme de soutien efficace aux positions arabes à même de porter la voix des peuples et d’intensifier les efforts arabes unifiés en faveur des causes décisives, notamment la cause palestinienne ».

    Il a insisté, dans ce sens, sur « l’impératif d’aller vers une action parlementaire arabe unifiée et efficiente pour mettre la communauté internationale devant ses responsabilités juridiques et morales, briser le mur du silence et adresser un message sans équivoque : le droit du peuple palestinien est inaliénable et imprescriptible et la sécurité et la stabilité de la région ne sauraient être garanties sans rendre justice à ce peuple et à sa cause juste ».

    M. Boughali a réaffirmé, à cet égard, que « l’Algérie, sous la conduite du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, place la cause palestinienne au cœur de sa politique étrangère et ne déviera jamais de cette position de principe constante », rappelant que « l’Algérie a été parmi les premiers pays à apporter une aide humanitaire d’urgence » à la bande de Ghaza, et qu’elle continue encore aujourd’hui à « soutenir l’UNRWA pour lui permettre de poursuivre ses activités vitales malgré les défis croissants auxquels elle est confrontée ».

    De plus, « convaincue de la justesse de la cause palestinienne, l’Algérie a mené une action diplomatique aux niveaux régional et international pour replacer cette dernière au centre de l’agenda international et défendre le droit du peuple palestinien à l’établissement de son Etat indépendant avec El-Qods comme capitale, seule et unique solution permettant de mettre fin à l’occupation et de réaliser une paix juste et durable », a-t-il dit, soulignant que « la stabilité de la région est tributaire de l’accès du peuple palestinien à ses droits et de la fin de l’occupation et de la politique de l’impunité face aux crimes de guerre commis chaque jour contre des innocents ».

    Evoquant les développements tragiques que connaît la cause palestinienne, notamment dans la bande de Ghaza, où « l’occupation sioniste poursuit ses exactions et ses crimes de génocide contre les civils sans défense, au milieu d’une destruction totale des infrastructures », M. Boughali a insisté sur la nécessité d’ »activer la diplomatie parlementaire dans les fora régionaux et internationaux, afin de dénoncer les agissements de l’occupation et de demander des comptes aux auteurs de crimes de guerre ».

    « Bien plus qu’une catastrophe humanitaire, ce qui se déroule à Ghaza est un scandale moral qui interpelle au premier chef les institutions internationales qui demeurent dans une posture de spectateur, pour ne pas dire de complice, face à la souffrance d’un peuple exterminé sous les yeux du monde, où la politique de deux poids deux mesures est érigée en règle », a-t-il martelé, exprimant son « rejet catégorique des tentatives visant à cibler l’UNRWA, que ce soit par la remise en question de sa neutralité ou par l’assèchement de ses ressources financières, dans une démarche manifeste visant à liquider la question des réfugiés et à saper l’un des piliers d’une solution juste et globale à la question palestinienne ».

    Il a, à cet égard, réitéré son « attachement à la solution à deux Etats, fondée sur l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec El-Qods pour capitale, en tant qu’unique option légitime à même de mettre fin à l’occupation et d’instaurer la paix dans la région ».

    Après avoir évoqué la conjoncture internationale et régionale « d’extrême complexité », le président de l’APN a affirmé que « l’UIPA est appelée aujourd’hui plus que jamais à hisser son rôle à la hauteur des défis auxquels notre nation est confrontée et à agir collectivement avec plus d’audace et d’efficacité pour réhabiliter le rôle parlementaire en tant que pilier de l’action arabe commune ».

    Aussi, a-t-il appelé à « développer les mécanismes de l’action parlementaire commune dans des domaines comme la sécurité alimentaire, la justice climatique, la sécurité numérique et l’autonomisation des jeunes et des femmes, afin de renforcer la capacité de nos sociétés à faire face et à s’adapter à ces mutations ».

    M. Boughali avait entamé son allocution en adressant ses remerciements aux membres de l’UIPA, qui lui ont renouvelé leur confiance à la présidence de l’union pour un second mandat, réitérant son engagement à « œuvrer sans relâche pour soutenir la position de l’union et créer toutes les conditions lui permettant d’assumer son rôle central, à un moment où nous avons besoin d’unir nos efforts, de privilégier l’intérêt collectif et de renforcer les
    mécanismes de l’action arabe commune au service de nos peuples ».

  • Recueillement à la mémoire des martyrs de l’attentat terroriste du 2 mai 1962 au port d’Alger

    Recueillement à la mémoire des martyrs de l’attentat terroriste du 2 mai 1962 au port d’Alger

    Une cérémonie de recueillement à la mémoire des ouvriers algériens, des dockers notamment, tombés en martyrs suite à un attentat terroriste perpétré par l’Organisation armée secrète (OAS) française au port d’Alger le 2 mai 1962, a été organisée samedi.

    La cérémonie de commémoration du 63e anniversaire de cet attentat s’est déroulée en présence de cadres du ministère des Transports, des directeurs généraux des établissements sous tutelle du secteur et des représentants de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), ainsi que des représentants des corps de sécurité et des douanes.

    A cette occasion, une gerbe de fleurs a été déposée devant la stèle commémorative érigée à la mémoire des martyrs de l’attentat, suivie de la lecture de la Fatiha du saint Coran.

    Dans une allocution à l’occasion, le directeur général de l’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL), Abdelhamid Boulaam, a mis en lumière les circonstances de l’attentat qui a eu lieu six semaines après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Il a réitéré l’engagement des travailleurs du port d’Alger à relever les différents défis au niveau de cette infrastructure vitale, par fidélité aux Algériens qui ont payé un lourd tribut durant la colonisation.

    Dans ce contexte, il a affirmé que « l’EPAL, à la faveur des efforts et de la volonté de ses enfants, se fraie résolument un chemin vers un avenir prospère pour en faire une entreprise modèle ».

    Il a également souligné l’importance des efforts déployés pour la promotion de ce secteur à l’effet de parvenir à des ports modernes répondant aux besoins économiques et de développement global, citant, par là même, quelques réalisations accomplies dont l’application du régime de travail en continu 24h/7, la flexibilité en termes d’acquisition des équipements et de recrutement de la main-d’œuvre nécessaires, ainsi que l’accélération du rythme de réalisation des projets programmés.

    M. Boulaam a affirmé que l’EPAL était résolu à « ne ménager aucun effort pour protéger les travailleurs, promouvoir leurs droits et mobiliser les capacités nécessaires à leur bien-être socio-professionnel ».

    Cet attentat à la voiture piégée commis à l’aube du 2 mai 1962 par l’OAS devant le centre d’embauche de dockers, avait fait plus de 200 martyrs et un nombre similaire de blessés.