Sport

Youcef Atal placé en garde à vue en France pour son soutien à la Palestine

L’international algérien de l’OGC Nice, Youcef Atal, a été placé, jeudi soir, en garde à vue et fait l’objet d’une enquête préliminaire pour « apologie du terrorisme et provocation publique à la haine ou à la violence » en raison de la vidéo en soutien à la Palestine partagée sur les réseaux sociaux.

Soutenir les nobles causes en France se paie cher et Atal est très bien placé pour le certifier. En effet, le natif de Boghni n’est pas au bout de ses peines pour avoir affiché ouvertement son soutien à la Palestine et à son peuple frère, à l’instar de centaines de joueurs de par le monde.

La première suspension de sept matchs, infligée par la ligue de football professionnel et largement condamnée par de nombreuses personnalités de la planète football, ne semble pas être suffisante pour ceux qui apportent leurs soutiens à la machine de guerre sioniste et qui veulent faire de Atal un exemple avec comme objectif caché, et malsain, de museler les voix des footballeurs sur les réseaux sociaux.

Une sanction qualifiée d’injuste, d’autant plus que le joueur en question a retiré immédiatement ladite vidéo et a présenté ses excuses par la suite.

Ainsi, Atal se trouve depuis jeudi soir en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à la caserne Auvare de Nice, une information rapportée ce vendredi par le journal « Nice Matin ». La même source croit savoir que le chef d’accusation retenu contre le latéral droit est « la provocation à la haine raciale à raison de la religion ».

Du côté de la formation niçoise, c’est le silence radio. Le club de la Côte d’Azur ne s’est pas encore exprimé sur la mise en garde à vue de son joueur et va très certainement se désolidariser, comme ce fut le cas lors de la première sanction infligée à Atal.

Si cette nouvelle information fait les choux gras d’une presse partisane, qui a révélé son vrai visage depuis le 7 octobre dernier, la toile s’enflamme pour Atal et la solidarité s’organise. En effet, des gens des médias, des influenceurs et des camarades de Atal, à l’instar de Sofiane Feghouli, se sont exprimés sur le réseau social  X (ancien Twitter) pour dénoncer cet acharnement et apporter leur soutien au joueur. De plus, de nouveaux tags en soutien à l’Algérien ont été lancés sur les autres réseaux sociaux pour demander sa libération, à l’image de  #jesuisatal ou encore #feeAtal.

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