Économie

TELEGHMA : Surplus de production de pommes de terre et d’ail

La production de pommes de terre mais surtout d’ail enregistre un excédent remarquable dans la région de Teleghma, située au sud-ouest de la wilaya de Mila. Depuis quelques années, la région est devenue un leader dans la production de deux produits indispensables dans les toutes les cuisines algériennes. La wilaya de Mila, considérée comme un pôle d’excellence de production de l’ail, peut satisfaire toute la demande nationale. Pour le président de l’association des producteurs d’ail et d’oignons de Mila, Mohamed Djazi, «une quantité de 11.800 quintaux de pommes de terre est stockée et enregistrée sur système». Notre interlocuteur se félicite d’ailleurs du nombre de dépôts de stockage passé de 2 à 16 entre 2022 et début 2023, permettant ainsi de gérer la récolte de ce «tubercule» semé sur une surface de 4.000 hectares. Pour l’ail, une quantité considérable est également stockée. A en croire aussi Djazi, la cueillette bat son plein. «La saison s’annonce exceptionnelle. La dernière récolte avait atteint près d’un million de quintaux susceptibles encore d’êtres stockés et commercialisés tout au long de l’année», précise-t-il. Dans ce contexte l’ensemble des agriculteurs de la wilaya de Mila, plus précisément ceux de la région de Teleghma, font appel aux autorités pour leur permettre d’exporter le surplus de production et puiser des stocks pour réguler le marché national. «J’ai 800 quintaux d’ail stockés que je dois vendre avant que la marchandise ne pourrisse», confie Rachid Boutalla, un agriculteur. «Seul inconvénient, le prix de l’ail est estimé à 200 DA le kg, mais sur le marché, il oscille actuellement entre 320 et 350 DA, un prix excessif qui ralentit les transactions et porte préjudice aux producteurs», ajoute-t-il. A en croire beaucoup d’agriculteurs, il est très difficile de maîtriser les prix de l’ail, d’autant que le déstockage des produits agricoles de large consommation à l’instar de la pomme de terre et de l’oignon obéit à des conditions techniques. Les producteurs locaux souffrent de l’absence de mécanismes de commercialisation susceptibles de traiter d’importantes quantités produites avec le rendement par hectare des plantes potagères de plus en plus élevé.

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