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ONU: empêcher l’accès de l’aide humanitaire vers Ghaza pourrait constituer un crime

« Empêcher l’accès de l’aide humanitaire » vers la bande de Ghaza pourrait constituer un « crime », a estimé dimanche au Caire le patron de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan après s’être rendu au poste-frontière de Rafah, reliant l’Egypte à Ghaza, où s’entasse l’aide internationale à destination des civils palestiniens.

« Empêcher l’acheminement de l’aide peut constituer un crime », a déclaré dimanche devant des journalistes le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) pour qui l’entité sioniste  »doit s’assurer sans délai que les civils reçoivent de la nourriture, des médicaments » à Ghaza.

« A Rafah, j’ai vu des camions bloqués, remplis de biens et d’aide humanitaire, loin des bouches affamées et des blessures » des habitants de Ghaza, a affirmé M. Khan.

Depuis le 9 octobre, l’occupant sioniste impose un « siège total » à Ghaza, interrompant les approvisionnements en eau, électricité et nourriture, alors que le territoire était déjà soumis à un blocus total.

Dimanche, M. Khan a déclaré « enquêter sur les événements en cours à Ghaza et en Cisjordanie » occupée dans le cadre de l’enquête officielle de la CPI ouverte en 2021 sur les Territoires Palestiniens occupés.

Les appels se multiplient pour laisser passer le soutien humanitaire à destination des civils palestiniens à Ghaza, soumis à des bombardements incessants de l’armée sioniste.

En Cisjordanie occupée, plus de 100 Palestiniens sont tombés en martyrs, assassinés par des colons et lors d’opérations de l’armée d’occupation sioniste depuis le 7 octobre.

Plus de 8.000 personnes, majoritairement des civils, sont tombés en martyrs à Ghaza dans les bombardements de l’armée sioniste, d’après le ministère de la Santé palestinien.

Etablie en 2002, la CPI est la seule juridiction internationale indépendante qui mène des enquêtes sur les crimes de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

L’entité sioniste, qui n’est pas membre de la CPI, a refusé de coopérer à l’enquête.

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