Préservation de la Mémoire nationale : plusieurs acquis et un saut qualitatif réalisés

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, M. Laïd Rebiga, a mis en avant, jeudi à Alger, « le saut qualitatif et les acquis » réalisés ces dernières années en matière de préservation de la Mémoire nationale.
Lors d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, M. Rebiga a précisé que « des acquis et un saut qualitatif ont été réalisés en matière de préservation de la Mémoire nationale, en tant que ciment de l’unité nationale ».
Dans ce cadre, le ministre a souligné que la « nouvelle vision » tracée par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant la Mémoire nationale était une « vision stratégique multidimensionnelle fondée sur la fidélité au serment de ceux qui ont façonné l’histoire du pays par leurs sacrifices incommensurables ».
Et d’ajouter que la Constitution et les différentes législations nationales pertinentes « insistent sur l’impératif respect des symboles de la Révolution de libération parmi les chouhada et les moudjahidine » eu égard à leur « grande valeur symbolique », rappelant les efforts consentis par le secteur pour faire connaître ceux qui ont façonné l’histoire de l’Algérie, à travers l’organisation de colloques et de conférences, la baptisation d’établissements, d’édifices et de lieux publics des noms de chouhada et de moudjahidine et la réalisation de films historiques immortalisant leurs hauts faits.
A une question concernant le camp d’internement d’El Djorf installé par l’occupation française durant la Révolution de libération dans la commune d’Ouled Derradj (wilaya de M’Sila), le ministre a fait savoir que le secteur avait « alloué 30 millions DA en 2024 pour poursuivre la restauration de ce site historique » en plus de ‘ »la réhabilitation du musée des colonels Si El Haouès et Amirouche dans la commune de Sidi M’Hamed, dans la même wilaya ».
Répondant à une question sur le cimetière des chouhada de Bab El-Bekkouch, dans la wilaya de Tissemsilt, le ministre a réaffirmé l’importance accordée par le secteur des Moudjahidine à la « protection des cimetières des chouhada et des sites historiques », dans le souci de « préserver le legs des chouhada » et de « transmettre leur message historique aux générations futures ».