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ALGERIE / ZONES D’OMBRE: Des acquis réalisés grâce à la volonté politique du Président Tebboune

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du Territoire, Brahim Merad a affirmé, samedi à Alger, que les acquis réalisés dans les zones d’ombre avaient été rendus possibles grâce à la volonté politique du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui a décidé d’affronter cette réalité amère, résultat de pratiques désuètes et de dysfonctionnements de gestion. Dans son allocution à l’occasion de la rencontre Gouvernement-walis, M. Merad a indiqué que « ces acquis, favorablement accueillis par les populations de ces zones en ce qu’ils leur ont permis d’accéder à une vie digne, n’auraient pu se concrétiser sans la volonté politique du président de la République, qui a décidé avec courage et responsabilité d’affronter cette réalité amère, résultat de pratiques désuètes, de dysfonctionnements dans le mode gestion et d’une planification de développement inéquitable ». « Il s’agit de lacunes dont il importe d’en tirer les enseignements afin d’éviter leur reproduction à l’avenir », a-t-il ajouté, relevant qu’il convient, pour ce faire, d’adopter « une approche de développement intégrée incluant tous les citoyens sans exclusive ». Le ministre de l’Intérieur a rappelé, à cet égard, les efforts consentis par les pouvoirs publics « pour rattraper les insuffisance de développement au niveau de plusieurs communes, des zones dépourvues d’un minimum d’infrastructures ». Il citera l’adoption d’un plan d’urgence prévoyant des opérations à court et à moyen terme ayant permis de réaliser, dans des délais record, 30.277 projets à travers 10.917 zones au profit de 5.9 millions d’habitants avec une enveloppe de 359 milliards de dinar, s’engageant, dans ce sens, au parachèvement des efforts au profit du reste du programme spécial zones d’ombre. Dans le souci de réaliser les objectifs fixés par les autorités publiques, une « approche intégrée et globale » doit être adoptée en instaurant des mécanismes de « dialogue et de communication permanents » entre les autorités locales, les habitants, leurs représentants et tous les acteurs de la société civile locale, notamment à travers la programmation de rencontres périodiques avec les représentants du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) au niveau de leurs wilayas, a poursuivi le ministre. Il s’agit également de renforcer la coordination avec les délégués locaux du médiateur de la République dans le traitement des requêtes émises par les citoyens, a-t-il dit. M.Merad s’est félicité, en outre, des réformes juridiques et institutionnelles initiées par le président de la République depuis son investiture à la tête du pays, notamment l’ouverture d’un atelier de révision des codes communal et de wilaya. Le ministre a estimé, dans ce sens, que « la révision du texte législatif régissant les collectivités locales, permettra inéluctablement de mettre en place des nouvelles bases à leur fonctionnement, reposant sur la définition du domaine des compétences confiées à l’ensemble des intervenants, leur donnant un équilibre, en sus de la mise en place de mécanismes à même d’assurer un développement local global et participatif à la hauteur des aspirations des citoyens ». Il a expliqué, dans ce contexte, que le soutien et la pérennité du développement local exigeait « une véritable dynamique économique, reposant sur une planification stratégique fondée sur la valorisation des composantes des territoires locaux, à même d’apporter une valeur ajoutée à leur population à travers la création la richesse, des emplois et l’élévation du niveau des infrastructures et des services publics ». L’initiative nécessite également « une stratégie de marketing régional permettant de faire connaître les atouts des différentes régions, et les avantages qu’elles proposent pour attirer les investissements nationaux et étrangers ». A cette occasion, le ministre s’est félicité des « résultats positifs obtenus par l’opération de levée des obstacles à l’investissement, ayant permis, à brève échéance, la mise en service de 850 projets et la création de 52 187 emplois effectifs ». Afin d’améliorer l’offre foncière économique, il a été procédé à l’adoption d’un programme ambitieux pour la réalisation et l’aménagement de 50 zones d’activités, ainsi que l’élaboration d’un programme pilote portant création de 142 zones de micro-activités au niveau de 58 wilayas, outre le lancement des procédures de récupération du foncier inexploité, a-t-il expliqué. D’autre part et compte tenu de l’impact de l’aménagement du territoire, « notre département ministériel s’attelle à finaliser la mise à jour du Plan national d’aménagement du territoire à l’horizon 2030, qui prévoit de nouveaux axes répondant aux enjeux socioéconomiques actuels, à l’instar de la gouvernance régionale, de la sécurité alimentaire, de la sécurité hydrique, de la diversification de l’économie, de la transition énergétique et de la numérisation », a-t-il fait savoir. Il a mis en exergue, dans ce contexte, « le rôle rassembleur dévolu au wali pour booster le développement dans le territoire de la wilaya, notamment à travers la coordination du travail des différents acteurs de la dynamique économique et la promotion des initiatives économiques locales dans les domaines concurrentiels du territoire ». Pour M. Merad, « la nouvelle conception de la dynamique économique locale ne peut être parachevée sans l’adoption de modes de financement nouveaux et innovants des collectivités locales, notamment à travers la réforme des finances et de la fiscalité locale et le recours à l’appui du partenariat public-privé ». A cette occasion, il a fait savoir que la décision du Président Tebboune portant dépénalisation de l’acte de gestion, ainsi que le renforcement des prérogatives du wali à travers la relance du Conseil exécutif de la wilaya « conférera davantage d’efficacité à la mise en œuvre des politiques publiques et garantira un rapprochement entre les différents services extérieurs de l’Etat, dans le cadre de la mise en œuvre des programmes de développement local, de l’amélioration du service public et de rationalisation des moyens mobilisés ».

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